
Quelques nouvelles du projet BIOMATOGO soutenu par ASALYA !
De nouveaux résultats portés par ASALYA qui a choisi d’épauler le projet BIOMATOGO de l’association Graine de Développement ! Ce dernier porte sur la proposition d’un Bio Combustible qui puisse être une alternative écologique au charbon de bois traditionnel. Il s’avère en effet dévastateur pour la végétation locale en raison d’une déforestation massive.
Utilisé par une grande majorité d’Africains, il constitue une ressource de base pour la préparation de repas, et ce également dans les endroits où l’électricité et le gaz sont disponibles. D’après les chiffres de 2017 du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, 4,3 millions de mètres cubes d’espaces boisés sont déjà détruits.
Objectifs du projet :
Le projet BIOMATOGO a ainsi pour objectif de proposer un BioCombustible qui puisse être une alternative écologique au charbon de bois traditionnel. Cela permettra de préserver les forêts naturelles et d’éviter l’émission de grandes quantités de CO2. En mobilisant des coopératives agricoles villageoises pour ses approvisionnements, ce projet va pouvoir générer un revenu complémentaire à de nombreux agriculteurs. Il valorisera de plus les déchets végétaux habituellement brûlés.
Des résultats probants :
Ambitieux et pensé, ce projet pourra à son terme perdurer économiquement et être autonome. Des résultats concrets et prometteurs ont déjà pu voir le jour grâce aux 5 000 € récoltés par ASALYA comme la construction d’un hangar servant au stockage de la matière première carbonisée. Une commande de trois nouvelles machines permettant de produire un charbon encore plus solide et résistant a également été réalisée. Ce type de combustible a d’ailleurs pu remporter une approbation générale avec 98 % de retours favorables lors des tests d’échantillon. “Ce charbon chauffe vite et plus longtemps que le charbon traditionnel” s’enthousiasme Marichaud, restaurateur à Kpalimé.
Des discussions ont été d’ores et déjà entamées avec de grands exploitants de palmier pour négocier un contrat d’approvisionnement de leurs déchets végétaux et ainsi les réutiliser. Le mandat d’un bureau d’étude va être réalisé pour étudier la possibilité de distribution de combustibles non carbonisés issus de ces déchets de palme à un grand groupe cimentier togolais.
En dépit cependant d’une belle avancée, les fonds restent insuffisants pour poursuivre la production de la deuxième série de BioCharbon. 72 000 € sont encore nécessaires pour ce faire. Il est encore temps de compléter ces dons, et de permettre à ce projet de vivre et perdurer de lui-même !